The Shape of Us

Le Synopsis

Le film raconte l’histoire d’Evelyn, une femme asiatique ayant suivi l’homme de sa vie aux états unis ou elle tiens désormais une laverie qu’elle décrit elle même comme miteuse. Le jour du contrôle fiscal, son mari change de comportement soudainement, lui donne des instructions avant de tout oublier et redevenir lui même. Elle vient en fait de rencontrer son mari venant d’un des infinis univers parallèle.

L’histoire tourne autour d’une méchante « Jobu Tupaki » qui veut détruire tous les univers. Cette Jobu Tupaki se révèle être la fille de d’Evelyn issue d’un autre univers, qui est désormais capable d’être partout, de faire tous les choix et leur contraire, tout en même temps : « Everything Everywhere All at Once ».

Mon avis:

Bien que la morale principale casse pas trois pattes à un canard : « Soit gentil ça vaut le coup »

Le film la formule quand même d’une manière intéressante. J’ai par exemple beaucoup apprécié le : « Croire en les gens c’est pas forcément que naïf, ça peut être une manière de se battre pour vivre ».

Sur la forme par contre, j’ai moins apprécié certains trucs. Le film est assez pas mal WTF et j’ai eu un peu du mal à rentrer dedans au début, faut s’accrocher. J’ai fini par accepter certains cotés bizarres du film comme le fait qu’il faille faire quelque chose d’improbable pour récupérer les capacités de notre nous d’un autre univers. C’est aberrant mais pourquoi pas… suspension consentie de l’incrédulité, ça passe.

Par contre certains autres élément m’ont carrément fait sortir du film. Quel est l’intérêt de :

• Tuer avec des godemichés ?
• D’utiliser comme « action improbable » de se mettre un plug anal dans les fesses ? (qui n’est d’ailleurs pas si improbable puisque c’est globalement un objet fait pour ça).
• D’avoir un univers où les gens ont des doigts flasques comme des knacki ?
• D’avoir un univers où Evelyn est en couple avec sa contrôleuse fiscale sachant que dans l’univers dans lequel se déroule les évènements, elle tente plutôt de cacher l’homosexualité de sa fille et en conflit avec la contrôleuse des imports ?
  Franchement 1 monde ou la mère serait homosexuelle et un second ou elle serait pote avec la contrôleuse fiscale fonctionnerai à mon avis bien mieux.

On a tenu jusqu’au « The End » de la « Partie 1 » mais ensuite, d’absurde en absurde, Emma tout comme moi, on a fait une overdose et on a décroché du film sur la fin.

Conclusion

Pour moi c’est un loupé.
Qui vaut quand même le coup d’être regardé pour des bonnes idées de réalisation, un scénario original et un fond intéressant mais… meh.
Dommage, le scénario avait un super potentiel qui se perd malheureusement dans la surenchère d’absurdité ne servant pas le propos.