Cette année pour nos vacances, direction la Sicile pour quinze jours pleins. Pleins de visites et de randos mais aussi pour une fois, plein de repos. Objectif : visiter sans se crever pour revenir frais et non à plat comme des crêpes pour changer de d’habitude.
Cette année caniculaire a fait flamber non seulement les forêts mais aussi les prix des billets d’avion et des locations de voiture : 2000€ fin aout ! Pour éviter de se brûler les doigts sur la carte bancaire, nous partirons en septembre, du 14 au 28.
Le jour J, on enchaîne les préparatifs:
- Passer chez l’ostéopathe pour se remettre d’aplomb avant de randonner
- Arroser les plantes
- Aquariums, maintenance hebdomadaire complète avant de s’absenter
- Tailler les plantes
- Changer l’eau
- Installer des distributeurs de nourriture
- Ranger et laver l’appartement pour revenir dans un lieu de vie propre
- Préparer le matériel de cyclisme pour Jérôme qui doit monter le ventoux pendant que je suis pas là
- Laisser les instructions aux plantes-sitters
- Et enfin, non des moindres : faire les valises !
Deux bagages en soute et nos sacs de randos en cabine, on devait être large mais
c’était sans compter sur la politique Ryanair concernant les bagages cabines. Ils sont inclus dans la limite de 40×20×25 cm : on doit donc passer nos sacs à dos de 45 cm dans nos valises. Du coup c’est un peu Tetris, mais tout bien compactés Emmanuelle réussit à tout faire passer.
À Marignane on se gare sur le parking du Greet Hotel, à tout juste 1km à vol d’oiseau de l’aéroport. Le tarif est plus avantageux et le parking est surveillé. Par contre, on me demande de laisser les clés de mon véhicule. Je crois pas que ce soit dans le contrat donc je refuse gentiment. Le chauffeur de la navette nous informe que la navette ne fonctionne que jusqu’à 23h et qu’au retour il nous faudra trouver une autre solution.
Le Terminal 2 de l’aéroport ressemble à une salle de techno de 3eme:
Les bagages s’enregistrent au comptoir de la compagnie aérienne et doivent être amenés sur les tapis roulants de la bagagerie plus loin dans le terminal. Première fois que l’on voit ça, c’est bizarre et cheap.
Initialement prévu à 19h30, le vol est retardé de 2h30, on prend notre mal en patience. Je fais les 100 pas (ou plutôt 1000 pour compléter mon compteur de pas journalier) et on commence à contacter notre loueur de voiture qui sera fermé à notre nouvelle heure d’atterrissage. Résultat : 134€ supplémentaires pour récupérer la voiture, c’est pas cool mais toujours mieux que de dormir dans l’aéroport pour récupérer la voiture le lendemain matin + perdre une demi journée de vacances. Merci Ryanair !
On peu enfin embarquer !
… mais il n’y a pas encore de kérosène dans l’avion et nous ne sommes pas en tête de liste pour le seul camion-citerne de leur fournisseur à cette heure là. Chouette ! Ryanair à dû s’arranger avec un autre fournisseur j’imagine car nous décollons avant l’heure annoncée.
On aura finalement 2h58 de retard à l’arrivée, juste en dessous de la limite pour éviter le dédommagement obligatoire.
Le loueur de voiture nous a attendu pour faire navette jusqu’à une réserve de voiture de location: un parking en terre sous un pont, en pleine nuit on se demande si on n’est pas en train de se faire enlever pour nous dépouiller XD. Heureusement, rien de tel, on récupère une voiture en bon état et on se dépêche de faire le trajet jusqu’à notre Airbnb qui a insisté pour nous accueillir en personne. C’est une chambre chez l’habitant et Claudio nous accueille la tête dans le c**, il est 1h45 du matin !
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