Carcassonne

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Trois kilomètres de remparts, deux enceintes fortifiées (IVe et XIIIe siècles), quatre portes, 52 tours et barbacanes offrent des points de vue remarquables sur les alentours. La Cité de Carcassonne sait faire face à l’envahisseur.

Située à 45 min de Toulouse, Loïc et moi nous y rendons pour la journée.

Remparts de Carcassonne

La minute Histoire

Le site, habité depuis l’Antiquité, se protège au Bas-Empire derrière une enceinte gallo-romaine. Celle-ci n’empêche pas les Wisigoths, les Sarrasins et les Francs de prendre tour à tour possession des lieux. Centre du pouvoir des comtes de Carcassonne, puis de la célèbre famille Trencavel au XIIe siècle, elle passe au pouvoir royal suite à la croisade des albigeois (1209-1229) lancée par le pape Innocent III. Carcassonne, accusée de complicité avec les Cathares, est assiégée et capitule en 1209. Annexée en 1226 au domaine royal, Carcassonne est dirigée par un sénéchal. La Cité devient une place forte à double mur d’enceinte. Elle garantit la frontière  entre la France et l’Aragon jusqu’au traité des Pyrénées en 1659.

Au XIXe siècle, l’architecte Viollet-le-Duc restaure la Cité et parachève l’œuvre de restitution du XIIIe siècle. La ville est alors au bord de la démolition et sert de carrière de pierres. Pendant plus de 50 ans (de 1853 à 1911), Viollet-le-Duc et son successeur Paul Boeswillwald lui redonnent son aspect médiéval : destruction des constructions parasites entre les deux enceintes, couverture en lauze grise des tours et restauration des décors, des hourds sont reconstitués. Dans les années 60, les tours gallo-romaines sont coiffées de tuiles.

Les rues regorgent de boutiques de parfums / savons, livres et déguisements pour enfants sur le thème du Moyen-Âge. Un bon moyen de rentabiliser et de renforcer le prestige de la Cité. Après avoir flâné dans les rues un peu trop commerçantes à notre goût, on atterrit dans un chouette restau avec une arrière cour ombragée. Ça permet de se poser, il fait entre 35 et 40 degrés aujourd’hui.

Il s’agit du restau « Le Cachotier » qui ne paye pas de mine. Une belle surprise ! On en profite pour acheter les billets pour la visite des remparts l’après-midi.

Bien que très beaux, la visite de ces remparts nous déçoit.

Cour du restaurant Le Cachotier

Le ticket n’est pas donné et sur les trois kilomètres de remparts, nous ne trouvons aucun panneau explicatif. Peut-être fallait-il prendre visite avec guide ? À 17€ le billet de visite guidée, ils ont intérêt à être bons les guides. Ah tiens, un panneau… pour promouvoir un spectacle de joutes à l’extérieure de la Cité médiévale, aux pieds des remparts. Payant, bien sûr.

Sur le chemin qui nous mène au fameux spectacle, on passe par la Basilique des Saints Nazaire et Celse, qui vaut le détour. Nous ne restons pas longtemps à l’intérieur, une chorale est en pleine répétition.

Démonstration d’habilité à cheval

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