J’ai offert à Loïc deux billets d’avion pour son anniversaire : direction Rome pour le week-end prolongé de la Pentecôte. Au moment de faire le planning, nous optons pour les « Roma Pass » 72h incluant : 2 entrées à des musées/sites archéologiques et usufruit des transports en communs romains. Il existe un autre pass spécifique au Vatican, mais nous choisissons de ne pas le prendre.
Benvenuto in Italia
Arrivés à l’aéroport Fiumicino le vendredi soir, nous prenons la direction de la navette ferroviaire entre aéroport et centre ville de Rome, incluse dans les Roma Pass pris en ligne. Nous nous dirigeons vers les guichets pour retirer les fameux « pass » qui ne sont activés qu’une fois sous forme de billets physiques et non numériques. Premier contact avec l’Italie : les guichets sont fermés (on peut comprendre, il est 21h30), mais aucun moyen de retirer les pass à l’aéroport sans guichet. On nous renseigne que l’aéroport est muni de bornes pour acheter des Roma pass, mais que la borne ne dispose d’aucun moyen pour imprimer des Roma pass achetés en ligne. Il faut les retirer au guichet à « Termini Central Station » au centre de Rome.
On débourse donc une dizaine d’euros chacun pour prendre le train, pour aller dans le centre ville à « Central Station ». Arrivés sur place, les guichets sont, sans surprise, fermés. Il faut donc acheter des tickets de métro pour aller jusqu’au logement au niveau de l’arrêt Furio Camillo. Puis d’autres tickets pour aller jusqu’au Vatican demain parce que la visite commence tôt et que nous n’aurons pas le temps de passer à la Central Station.
Surprise : la borne ne prend QUE l’espèce ou les pièces mais pas la carte bleue. Nous voilà donc à remonter les marches pour accéder à un distributeur pour retirer de l’argent. Pas de distributeur, Loïc se débrouille pour se faire comprendre dans un commerce puis on retourne dans le métro acheter des tickets muni de monnaie sonnante et trébuchante. Soit un temps de 15-20 minutes (le temps de câbler les neurones sur les panneaux écrits en italien) pour ensuite faire 15-20 minutes de métro.
La dame du Airbnb nous accueille dans un appartement séparés en plusieurs chambres… Et nous demande de régler en liquide la taxe de séjour. Effectivement, après vérification, c’est légal. Surprenant mais légal. Elle nous demande à quelle heure nous souhaitons prendre le petit-déjeuner le lendemain et nous explique qu’elle le prépare pour nous. Nous convenons d’une heure.
Le lendemain matin, nous sortons de la chambre prêts à partir, et constatons qu’aucune odeur ne provient de la cuisine. Il y fait encore tout noir, et personne ne s’y trouve. Bon, nous avons dû mal nous comprendre… Nous préparons tous seuls notre petit-déjeuner avec ce que nous trouvons dans le frigo/les placards. Plus tard dans la journée nous apprenons qu’en fait la cuisinière a eu une panne de réveil car trop fatiguée. Heureusement nous ne sommes qu’en mai, on se demande ce que ça va donner fin août. Benvenuto in Italia !
Départ pour les musées du Vatican !
Nous avons pris les billets en avance pour une visite guidée francophone des musées du Vatican, et de la Basilique Saint Pierre. Il est 9h du matin, et la file d’attente est déjà hallucinante, il doit y avoir au moins 2h de queue. Nos billets coupe-file nous sont clairement utiles : nous pouvons pénétrer dans le hall en moins de 10 minutes, où malgré le charivari complet, nous parvenons à trouver où la guide attend le groupe francophone. Son Français a un petit accent italien agréable et nous commençons la visite « Vous allez voir, c’est incrrrroyablé ! » Incroyable, c’est le mot, nous ne pourrons pas présenter chaque oeuvre individuellement, mais ci-dessous un diaporama de nos meilleures photos. Pour éviter d’avoir à hurler pour la visite guidée au milieu de la foule, la guide parle dans un micro qui retransmet le son en direct dans un casque que nous portons.
Anecdote : ce casque m’a beaucoup servi lorsque, au milieu de la Basilique Saint Pierre, je m’égare et ne retrouve plus le groupe ! Je fais le tour rapidement une fois, deux fois : rien à faire, je ne reconnais personne au milieu de la foule. J’entends toujours la guide commenter les détails des plafonds mais impossible de les joindre. C’est alors que Loïc prend le micro de la guide, un peu surprise et m’affiche avec un magnifique « Emma, si tu m’entends, on est à tel niveau ». Fort utile ce casque ! Une fois revenue jusqu’au groupe, la visite continue et la guide reprend ses explications « C’est vraiment incrrroyablé ».
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